« Les créatures de ce monde ne peuvent être considérées comme une possession sans propriétaire : « Elles sont à toi, Seigneur, amoureux de la vie » (Sg 11,26). Cela conduit à croire - a écrit le Pape François dans l'encyclique « Laudato si' » - que, ayant été créés par le même Père, nous tous, les êtres de l'univers, sommes unis par des liens invisibles et formons une sorte de famille universelle, une famille sublime. communion qu'elle nous pousse à un respect sacré, aimant et humble."
Cet « humble respect » était dans l’ADN de la sainteté de Don Guanella ; pour lui, tout était sacré : depuis les gens jusqu'à cette « pièce sans murs », qu'est notre monde. Rien dans ce monde ne nous est indifférent et pour Don Guanella tout était intéressant et digne d'attention. Le pape François dit : « L'univers matériel tout entier est le langage de l'amour de Dieu, de son affection sans limites pour nous. La terre, l'eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu.
Après avoir considéré sous divers aspects la très haute dignité de la personne humaine, créée à l'image et à la ressemblance de Dieu, les Pères conciliaires se consacrent dans la deuxième partie de la constitution Gaudium et Spes à considérer quelques problèmes contemporains urgents : la famille, la culture , vie sociale, économique et politique, paix. Même si cinquante ans se sont écoulés depuis la clôture du Concile, ces problèmes restent « actuels » et leur urgence, dans certains cas, devient même aujourd'hui plus pressante. Ce sont des problèmes d’une telle ampleur et d’une telle complexité qu’il n’est certainement pas possible de les traiter dans le court espace d’un article et, d’autre part, je n’aurais pas non plus l’expertise nécessaire à cet effet.