A cette époque dans la petite ville où j'habitais il n'y avait ni école maternelle ni école maternelle. Cela a commencé dès l'école primaire, et ce fut un grand événement tant pour les enfants que pour les familles, en particulier pour ceux qui vivaient dans des maisons isolées.
En fait, il s'agissait de s'habituer à nouer des relations avec d'autres enfants inconnus et avec une enseignante qui, aussi maternelle soit-elle, ne pouvait pas remplacer la mère.
J'aimais beaucoup l'école comme lieu d'apprentissage à lire et à écrire, mais mon extrême timidité me mettait en difficulté avec des camarades espiègles, qui allaient même jusqu'à tremper le bout de mes tresses blondes dans l'encrier ! À cette époque, en fait, il n'y avait pas encore de stylos à bille ni de stylos à plume, mais on utilisait des pailles en bois avec une pointe insérée dans la pointe, donc sur chaque pupitre d'école il y avait des encriers coincés dans un trou pour tremper, et oui, il utilisait des serviettes en papier. pour les taches inévitables.
Encore une fois sur le premier mot : « Je crois ». Ce sont peut-être des conversations difficiles. Je m'excuse auprès de ceux qui liront, et je vais essayer de simplifier, mais quelques réflexions sont vraiment nécessaires pour avancer ensemble.
Quand je dis « je crois » et que le mot exprime ce qu'est la « foi », j'entends à la fois la certitude du fondement (« basàh biblique ») et l'impulsion de confiance qui avance (« amàn ») et devient la capacité de répondre par la vie. à la "Parole" qui à la fois annonce et révèle le salut qui vient de Dieu et qui donne véritablement un sens ultime à toute existence humaine, même si, en tant qu'instrument, elle "n'est d'aucune utilité" à quoi que ce soit de ce monde, à la connaissance humaine et au pouvoir sur la nature. Le salut est ce qui donne le « sens ultime » à toute chose dans le temps et au-delà du temps, car il consent à l'invasion de Dieu lui-même dans notre existence et la transforme en une « compagnie » de Père, Fils et Saint-Esprit jusqu'à la vie éternelle...
Canopi/janvier 2011
Se remémorer dans la vieillesse les expériences et les impressions vécues dans la petite enfance peut être une manière pour chacun de retrouver un monde apparemment perdu et peut-être aussi de trouver la clé pour comprendre son propre monde intérieur du moment présent. Cependant, il n’est pas facile de se remémorer son enfance « à voix haute », c’est-à-dire de la raconter aux autres. Il existe une réserve innée, comme un voile au-delà duquel même nous ne pouvons pas pousser notre regard. Nous ne sommes pleinement connus que de Dieu, car il est l’Amour qui nous a créés et nous soutient dans la vie.
« Je crois... que j'y arriverai » : c'est ainsi que j'ai répondu au Directeur qui m'a demandé d'essayer d'écrire par tranches une sorte d'explication-commentaire sur le « Credo » que nous récitons à chaque messe. Elle formule en paroles humaines notre assentiment de foi en Dieu, en Jésus-Christ, en l'Esprit Saint et en l'Église, dans cette vie terrestre qui est aussi un temps de préparation et d'attente de la vie éternelle. C'est une foi qui ne dépassera pas la vie terrestre. Dans l'éternel nous ne « croirons » plus parce que nous « verrons », et tout sera différent, même si personne ne peut prétendre imaginer comment. En effet, « l’œil humain n’a jamais vu, l’oreille humaine n’a jamais entendu, le cœur humain n’a jamais pu prévoir ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (2 Cor. 9, XNUMX).
Le verbe « croire ». Commençons donc par le mot « je crois ». Nous le disons souvent dans nos jours : je pense qu'il va pleuvoir... Je pense que c'est bien... Je pense que le train ne tardera pas à arriver... Je pense que je m'en souviens bien... Je pense que c'est vrai. Il existe également un usage plus personnel de la croyance, que l'on retrouve par exemple lorsqu'on s'adresse à une personne en disant « je te crois », en référence à quelque chose qu'elle nous a communiqué...