Émission de Radio Mater animée par Don Mario Carrera, tous les 1ers mercredis du mois
Bienvenue cordialement à notre rendez-vous mensuel, pour une prière, une réflexion, une contemplation à la lumière de l'exemple de Saint Joseph, nous voulons commencer par préparer notre âme dans une atmosphère de prière tranquille.
Nous avons traversé la colline au mois de mai, dédiée par la piété chrétienne à la vénération de la douce épouse de Saint Joseph, Marie.
Il y a quatre jours nous avons commencé le mois de juin, le mois de la récolte et des fruits de la terre.
Dans notre contemplation, juin aura son centre d'attraction dimanche prochain, la solennité de la Pentecôte, anniversaire de l'Église. Cette naissance vers la fin du mois, le 27 juin, nous conduira à la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, foyer de la charité divine qui attire comme une calamité les qualités positives de notre existence chrétienne et aussi les décombres, le gaspillage de nos péchés pour les brûler dans le feu de son amour.
Idéalement, comme chaque mois, ce soir nous voulons être devant la maison de Nazareth, cette maison est comme une palette de couleurs pour les vertus humaines et chrétiennes qui l'habitaient et nous nous arrêtons pour admirer la beauté des relations de Joseph avec Marie et avec Jésus, cet enfant que Dieu de toute éternité avait pensé confier aux bras robustes et généreux du charpentier de Nazareth, mais surtout en le confiant au cœur d'un père, miroir des vertus humaines pour enseigner un Dieu qui se fait enfant apprendre à vivre notre condition humaine : la joie de vivre mais aussi le dur labeur de notre condition humaine.
Dans la vie comme le jour, nous enregistrons l’obscurité de la nuit et la splendeur joyeuse de la lumière du jour.
Dans cette escale à Nazareth, comme toujours, nos yeux sont curieux, avides de lumière pour saisir dans les sentiments de Marie et de Jésus, ces germes d'espérance pour savoir comment faire grandir notre vie de famille avec la même sève qui a alimenté le bonheur de cette maison .
J'aime rêver et imaginer la petite maison de Nazareth ainsi qu'une palette de couleurs également enveloppée des couleurs de l'arc-en-ciel. Si après le déluge, dans le ciel au-dessus de la tête de Noé, Dieu tira un arc, il l'accrocha aux nuages, non pas pour lancer des flèches de mort, mais pour faire briller définitivement le sourire de Dieu à travers les couleurs. En effet, dans l’arc-en-ciel, nous trouvons non seulement l’harmonie des couleurs, mais aussi le regard lumineux de Dieu.
Ce soir j'aime confier à chaque couleur la représentation d'une qualité de vie.
Nous pourrons identifier en blanc la lumière de Dieu qui enveloppe tout, illumine tout et fait tout vivre. Jésus le dit dans l'Évangile : « Je vis et vous vivez ». Une petite phrase qui rend notre espoir solide. Jésus m'a dit que j'appartenais au Dieu vivant et que Lui, le Dieu vivant, m'appartient. Avec le baptême, nous pouvons appeler Dieu par le nom de « papa ».
En Jésus, nous savons que le sacrifice d'aimer ne consiste pas à mourir, mais à rendre notre amour éternel.
Revenons aux couleurs.
En rouge, nous voyons l'histoire humaine de Jésus, le fils envoyé par le Père.
En or jaune la présence du Saint-Esprit, le lien qui unit le Père et le Fils dans l'amour et rayonne la splendeur de l'éternité à notre époque.
Dans cette harmonie de couleurs, Mgr Bruno Forte a écrit que de la « mystérieuse réalité de ces couleurs, nous pouvons tirer la réponse à la question qui nous concerne tous : quand nous nous demandons : mais 'qui nous rendra capables d'aimer ?' ».
Pour répondre à cette question, le poète Kahlil Gibran nous aide en écrivant : « Quand tu aimes, ne dis pas : "J'ai Dieu dans mon cœur", mais dis plutôt : "Je suis dans le cœur de Dieu". Nous ne devenons capables d’aimer que lorsque nous découvrons que nous sommes aimés de Dieu. »
La foi, qui a fait la grandeur de saint Joseph, c'est qu'il s'est abandonné entre les mains de Dieu et s'est laissé conduire par la voix de Dieu et a marché vers l'avenir qu'il voulait construire avec lui.
Cher Saint Joseph, ces réflexions surgissent dans notre âme après des siècles d'expérience d'une humanité qui cherche le visage de Dieu dans la vie ; dans ta foi authentique et simple, toi, Joseph, tu as vécu le mystère de l'amour avec ce charme et ce transport qui te venaient de Dieu lui-même qui t'avait confié une tâche singulière, unique et irremplaçable : être le dernier et grand patriarche avec le tâche de livrer le sauveur à l’humanité.